Pour se rattraper, un grand vin de 1992 en Savennières Roche aux
Moines de Monique Laroche (et oui, nous avions rendu visite à Monique
en 1991 pour la première fois et depuis quelques années, Tessa, sa
fille, a repris le vignoble en main avec brio !). Des notes subtiles
d’abricots secs, de tilleul, de noix, miellée et réglissée : excellent !
Pour démarrer les vins rouges, un
vin d’Alain Bourdier du Haut-Poitou de "2005", 100% Gamay élevé en fût
qui s’apparenterait plus à l’aveugle à un Pinot Noir bourguignon de
quelques années, vraiment bluffant !
La cuvée marquée par les
fruits rouges, la violette et délicatement "poivrée" de Patrice Colin
avec des vieilles vignes de Pineau d’Aunis sur les Coteaux Vendômois
nous a ravi !
Une belle cuvée de 2010 de Francis Jourdain en
Valencay avec la Mûre et le Cassis qui s’exprime au nez et en bouche avec
une belle onctuosité.
Pour clôturer les vins rouges, un
Orléans-Cléry composé des cépages Cabernet-Franc & Sauvignon sur
un millésime 2008 qui exprime bien l’évolution "animale/sous bois" que
l’on peut retrouver dans des vieux millésimes d’appellations bordelaises : bluffant là-aussi comme la cuvée "Grenat" du Haut-Poitou qui nous
rapprochait de la Bourgogne en "pinotant" !
Pour
commencer la dégustation d’une "douceur angevine", cette cuvée surprise
"Goutte d’Or" très agréable sur une note de pomme fraîche au nez et en
bouche, l’équilibre d’une belle sucrosité légèrement adoucie par une
belle vivacité.
Pour clôturer la soirée, une belle cuvée
Bonnezeau millésimée 2000 du Château de Fesles, avec des notes de poire
confite et d’abricots secs avec une touche de coing et en bouche, un
équilibre parfait entre les sucres résiduels et l’acidité du Chenin qui
nous apportent une belle légèreté tout en longueur.