Atelier du Vin du 27 avril 2016

Pour faire la transition derrière ces 2 monuments, il fallait un très grand millésime ! Alors j’ai choisi un Coteaux du Layon Rochefort de 1997, dont l’élevage en fût de chêne et d’acacia ne déméritait pas du tout ! On a retrouvé beaucoup de similitudes avec les 2 grands crus mais avec une pointe de caramel en plus au nez.
Après, toujours en appellation Coteaux du Layon Rochefort, chez Chantal et Serge Grosset (bien malheureusement à la retraite depuis 3 ans), nous avons enclenché des verticales 1996, 1986 et 1976, puis 1981 et 1971 pour terminer par un 1959 :
- Le 1996
possède beaucoup de qualités à apprécier dès aujourd’hui mais il serait
bien d’en oublier plusieurs bouteilles pour fêter les 40 voire 50 ans de
nos jeunes de 20 ans !
- Le
1986, sur des notes boisées et d’humus en olfactif, on
perçoit en bouche une certaine souplesse avec des notes d’agrumes
confits, de réglisse et avec une belle acidité en finale.
- Le 1976,
la canicule ! on trouve le côté confit et épicé au nez comme au palais
mais avec une pointe d’amertume en retour. le manque d’acidité de ce
millésime difficile (avec la canicule ) nous invitera à l’apprécier sans
attendre la prochaine décennie.
- Le 1981,
très beau potentiel pour ce vin de 35 ans ! Puissance, agrumes confits,
épices (safran), avec de la rondeur et une très belle acidité en
longueur tout en équilibre avec la puissance alcoolique, ce qui donne
encore de belles années devant lui !
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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ.