Bordelais
M. Amoreau
Cette belle cuvée où le merlot domine est ample avec des tanins soyeux, une évolution tertiaire de cuir et de sous-bois avec une belle fraîcheur.
Le merlot est roi sur la rive droite bordelaise et ses caractéristiques aromatiques vous enchanteront avec ses notes de fruits noirs, d'épices et son boisé avec ses notes tertiaires. Cette cuvée n'existe plus aujourd'hui car les vignes sont intégrés dans la cuvée Emilien. C'était de mon point de vue une cuvée plus souple que la cuvée Le Puy, accessible plus tôt mais pouvant également se garder.
La cuvée "Demoiselles" est un assemblage de Merlot 75% & Cabernet-Sauvignon 25% (vignes d'une dizaine d'année).
Une vendange manuelle faite au plus haut degré de maturité des raisins, suivie d’une vinification avec les levures indigènes et un élevage soigné en cuve (6 à 8 mois), assurent la qualité et une excellente évolution en bouteilles de nombreuses années. Ce millésime 1999 sera à boire.
Les Tourelles de Longueville exprime toute les caractéristiques de son grand frère. Issu d'un vignoble, contigu à celui de château Latour, il se caractérise par une finesse et une élégance peu commune. Parfaitement équilibré, il déploie de merveilleux arômes de cassis. Il est délicieux dans sa jeunesse, mais possède un potentiel de garde de plusieurs années.
Un belle densité en bouche avec de la matière et des tanins assez marqués dans sa jeunesse mais qui s'affinent avec le vieillissement. Assemblage de Cabernet-Sauvignon (85%) et de Merlot (15%).
On retrouve en bouche une belle intensité sur des notes de fruits rouges et noirs mûrs, qui évoluent vers les nuances boisées et épicées de l’élevage.
CELEBRE LES 75 ANS DE PROPRIETE POUR LA FAMILLE SCHŸLER.
Ce grand vin parcourt très lentement son chemin d’évolution, oscillant des périodes de fermeture et d’ouverture durant lesquelles se mélangent les fruits noirs, les senteurs de sous bois et des notes minérales. Les tanins encore bien présents laissent présager un très bon potentiel de garde.
Parfois un peu austères sur la jeunesse, ils se bonifient avec le vieillissement et développent de somptueux arômes de fruits, d'épices et de truffes.
James Grégoire achète le château en 2003 (65 hectares en 2013) en s'entourant de l’œnologue-conseil Claude Gros et en investissant à la vigne, au chai, mais aussi dans l'entretien et la rénovation du patrimoine architectural.
La vente de la propriété en 2013 fut endeuillée par un accident d'hélicoptère où lui, son bras droit, le nouveau propriétaire et son fils, trouvèrent la mort.
Au terme d'un élevage de 20 mois, le vin exprime un subtil équilibre entre la richesse aromatique et la puissance des tannins. Cet encépagement où la proportion de Merlot est aussi importante que celle du Cabernet Sauvignon, confère à l'ensemble un caractère souple, charnu et velouté. La palette d'arômes s'étend du cassis à la réglisse, en passant par la cerise, les fleurs et les épices.